Ayant voulu associer biologie, botanique et archéologie, Emilie Gouriveau s’est spécialisée dans l’étude des pollens, un monde fantastique ! Elle voit l’étude de la végétation passée comme un pas vers la compréhension de la relation entre l’homme et la nature, et comme un engagement dans la protection de nos paysages. Emilie Gouriveau travaille au Laboratoire chrono-environnement, CNRS de l’Université de Bourgogne-Franche-Comté.

Vous retrouverez un résumé de sa thèse « Les pollens, témoins du temps passé » illustré par Peb & Fox, dans notre nouveau livre Sciences en bulles ! En attendant, voici 3 questions, à Emilie Gouriveau.

Comment avez-vous décidé d’étudier ce sujet ?

Ce sujet me permet d’allier l’étude des pollens anciens, donc de la végétation passée et l’histoire des sociétés humaines. Étudier les interactions homme-milieu, reconstituer les activités humaines du passé et comprendre leur impact sur le paysage sont des sujets qui m’intéressent particulièrement.

Quelles seraient les applications de vos recherches dans la vie quotidienne ?

Mes recherches apportent des informations utiles par exemple pour la mise en place de plans de gestion et de conservation des milieux et participent également à la valorisation des paysages et à la connaissance de l’histoire des environnements et des sociétés.

Quelle est la chose la plus extraordinaire que vous ayez accomplie dans le cadre de vos recherches ?

Je n’ai pas réellement accompli de choses « extraordinaires » dans le cadre de mes recherches mais pour moi les pollens par leur grande diversité de forme sont à eux seuls un monde extraordinaire !

Pour aller plus loin

Les Verriers de Noël de Fabian Grégoire, Ed. Archimède.

Sous la forêt, pour survivre il faut des alliés, de Francis Martin, éd HUMENSCIENCES